Alerte aux « épicuvins » avec Oé : la marque frenchy de vins bio engagée
De plus en plus, on cherche à imprégner les préparations d’une tonalité locavore et naturelle. Et cela passe aussi par le breuvage, médiateur entre les plats. En effet, les vins et spiritueux à l’ADN marqué ont le vent en poupe chez les amateurs gastronomes. La joyeuse découverte qui tombe à pic pour les fêtes ? Oé, une start-up lyonnaise spécialisée dans la sublimation du nectar issu du raisin. Excursion dans l’antre du fabuleux destin made in France d’Oé.
Derrière Oé se cache…
…Deux « épicuvins » dénommés François-Xavier Henry et Thomas Lemasle. Le duo de compères s’est uni face à un constat sans appel : aujourd’hui, la vigne représente moins de 4% de l’agriculture et plus de 20% des pesticides. En 2015, dans l’objectif de mettre un coup de pied dans la grappe, le projet PinotBleu a pointé le bout de son nez. Puis, de fil en aiguille l’aventure viticole et humaine a pris de l’ampleur, donnant naissance à Oé.
La ligne directrice ? La mise en lumière de vignerons, tous ancrés dans une démarche éco-responsable, durable et positive. Avec pour crédo « Le bien par le bon », on comprend l’idéologie précurseure d’une production de vins bio délectable et garantie sans pesticides.
Crédit photo : NDAB Creativity / Shutterstock
Marie-Paule, Claire et Stéphane, Emmanuel, Denis, Fabien et Brice. Ces noms que l’on compte sur les doigts d’une main (ou presque) n’évoquent au premier abord rien, et pourtant ils constituent les uniques vignerons Oé. Toutes les soifs seront étanchées avec une déclinaison de propositions : un Corbières Rosé, un Bordeaux Rouge, un Côtes-de-Bergerac blanc et bien plus encore. On vient pimper le tout avec des collab’ endiablées, à l’instar de l’association Atelier Bingo et Oé.
Le mot d’ordre : le respect de la biodiversité
Au niveau de la biodiversité, contenu et contenant sont en symbiose. En effet, la boisson sans une once de pesticides s’associe à : un bouchon en liège provenant d’une forêt FSC au Portugal, ainsi qu’à une étiquette recyclable et sans blanchiment au chlore. Et puisque l’on pense l’environnement du produit dans les moindres détails, le packaging s’avère 100% recyclé, recyclable et local (produit à 40 kilomètres de Lyon) et l’embouteillage est réalisé non loin de la métropole, dans les Pierres Dorées.
Toujours dans cette visée de sensibiliser une clientèle prédisposée à changer sa manière de consommer, le « Programme Oé pour la Biodiversité » a été lancé. De nombreuses animations pédagogiques ont été mise en œuvre : conférences dans les vignes ou au siège, analyse des sols et visites commentées autour des grappes de raisin.
Crédit photo : Oé
Un engagement jusqu’à la dernière goutte
L’entreprise frenchy pousse le bouchon encore un peu plus loin en se parant d’un titre. Respectant de pointilleuses exigences sociales et environnementales, Oé a obtenu la certification B Corp. Compost, alimentation à l’énergie verte et livraison neutre en carbone : un véritable travail de fond écologique a été mené. Sur le plan humain, on opte pour la totale transparence sur la grille des salaires et des ateliers culinaires dans le but d’apprendre à mieux se connaître.
La nouvelle lubie en ligne de mire ? Faire resurgir la bouteille consignée dans le secteur du vin, grâce à une levée de fonds de 2,5 millions d’euros. « Ça fait plusieurs mois qu’on réfléchit à ce projet de consigne et aujourd’hui on est heureux qu’il se concrétise. Réemployer une bouteille au lieu de la recycler permet d’économiser près de 33% d’eau » souligne Thomas, l’un des co-fondateurs.
Idée recette pour sublimer le breuvage pourpre
Si l’envie prend aux fins gastronomes de sauter le pas en s’offrant une bouteille Oé, on glisse la recette ultra régressive et suave de Stéphanie Iguna (à retrouver sur son blog Stephatable). Au menu : Conchiglionis aux champignons et brie truffé, soit un basique du quotidien réhaussé de notes chaudes et de produits nobles.
Ingrédients :
- Quatre-cent grammes de conchiglioni.
- Soixante-dix grammes de parmesan râpé.
- Vingt grammes de beurre.
- Deux cuillères à soupe d’huile de truffe.
- Une échalote.
- Une truffe de 20 grammes.
- Deux-cent grammes de champignons de Paris.
- Trois centilitres de vin blanc.
- Cent grammes de mascarpone.
Préparation :
- Commencer par faire fondre vingt grammes de beurre avec deux cuillères à soupe d’huile de truffe dans une sauteuse. Ajouter l’échalote et la moitié d’une truffe de vingt grammes hachée, puis deux-cent grammes de champignons de Paris émincés. On laisse revenir quelques minutes, avant de déglacer avec trois centilitres de vin blanc, en remuant bien avec une spatule en bois pour décoller tous les sucs. Cuire à feu doux pendant deux minutes et mixer.
- Dans une casserole remplie d’eau bouillante salée, on fait cuire deux-cent grammes de conchiglionis (on sous-cuit de deux minutes).
- Mélanger cent grammes de mascarpone à la crème de truffe dans une casserole et faire chauffer doucement.
- On ajoute soixante-dix grammes de parmesan râpé et un peu d’eau de cuisson si besoin, pour que la farce devienne plus souple.
- On farcit les conchiglionis et l’on dépose une lamelle de brie à la truffe. Enfourner environ dix minutes (le brie doit être fondu). Râper le reste de la truffe au-dessus des assiettes au moment du service.
Crédit photo : Stephatable
On n’hésite plus et on fonce dégoter le millésime du « nectar des dieux » par ici ! À la clé, des coffrets estivaux qui décoiffent.